Pour trouver les sens des maux, cherchez peut-être l’essence des mots.
Pour évoluer en ce monde, nous sommes sans cesse soumis au principe de la carotte et du bâton. La recherche de la perfection, tout comme la sanction des erreurs, font partie intégrante de la vie dans tous ses domaines.
Est-ce bien juste de fonctionner ainsi ? Et quelles sont les conséquences d’une telle attitude où il nous est demandé d’avoir un pied sur l’accélérateur et un autre sur le frein ?
La perfection existe-t-elle en ce monde ? Déjà, un rapide tour d’horizon dans tous les domaines de la vie, comme j’ai eu à le faire dans l’ouvrage « Objectif Bien-être » (Editions L’Harmattan, 2009) en présentant un projet de civilisation à l’échelle nationale, nous montre que si elle existait ce serait une denrée rare.
Certes, Fred Miller dans « Aristotle’s Political Theory » (Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2012) nous incite à croire qu’elle existe en rapportant les propos d’Aristote suivants : « Le bien ultime ou Bonheur des êtres humains consiste dans la perfection, dans la pleine réalisation de leur fonction naturelle, vue comme le mouvement de l’âme accordé à la raison ». Autrement dit, Aristote encourage le mouvement de perfection, mais seulement à la condition où l’âme est partie intégrante de cet élan qui va de l’imparfait vers le parfait, de l’illogique à la raison logique des lois de la nature.
Certes encore, de ci-de là, nous pouvons trouver des thématiques où certaines personnes excellent au sommet de leur art, et tendent vers cette perfection ultime sans jamais l’atteindre. Le grand public dirait à juste titre que c’est un peu comme essayer de toucher le soleil. Ceci étant, quand un individu excelle de la sorte dans un domaine donné, il a rarement la capacité de le faire dans tous les domaines. Mieux encore, le plus souvent ces autres champs sont délaissés.
Or, que nous apprennent les voyages initiatiques pythagoriciens obtenus lors de ces baptêmes corporels par le souffle de l’Esprit saint que l’on nomme massages M.I.E.L.® et qui sont automatiquement doublés en parallèle d’un accompagnement à l’expansion de conscience O.E.I.L.® ? Que toutes les informations sur les évènements réussis dans la vie, combinant être et faire, ont la possibilité de remonter le long de la colonne vertébrale pour aller rejoindre notre part éternelle de Créateur bâtisseur à l’intérieur même du soleil, au-delà du plan de l’âme. Notre Logos-connaissance s’enrichit donc au fur et à mesure de la moisson ramenée de la créature au Créateur. Il n’y a que le Créateur bâtisseur, ce Fils de la trinité divine, nommé Yeshoua dans la tradition chrétienne, qui puisse revendiquer le fait d’être parfait.
Notre créature, elle, expérimente toutes les facettes réussies ou non des expériences de vie. En conséquence, nul besoin de se mettre la pression pour vouloir absolument rendre parfait un monde de dualité blanc-noir, ombre-lumière, qui contient de toute façon toutes les options de jeu possibles.
Rien ne changera fondamentalement en ce monde ici-bas. Ce qui peut changer, c’est notre façon de nous relier facilement à ce Créateur pour lui remonter le meilleur en temps réel, à chaque instant de la vie.
La sanction des erreurs est-elle un juste procédé pour tendre vers cette perfection, ou bien n’y a-t-il pas une autre façon de fonctionner pour accroître notre capital connaissant ?
Comme nous pouvons le constater aujourd’hui, chaque erreur, surtout en entreprise, se paye cher. Elle éduque l’individu asservi et dépendant du système à la soumission la plus totale, séparant ainsi d’un côté des bourreaux ou persécuteurs, enclins à aller vers un mode d’expression totalitaire, de victimes soumises, terrorisées à la moindre erreur, de peur d’être exclues de leur groupe social ou professionnel.
Ce procédé de sanction des erreurs, qui débute très tôt dans l’éducation parentale, produit de très gros dégâts, autant dans la psyché des bourreaux, que dans celle des victimes. Il serait largement possible de lui substituer un apprentissage des erreurs plus constructif que destructif.
La Terre est un lieu d’apprentissage pour chaque âme qui a le droit de faire l’expérience de tomber pour décider de relever le gant et d’apprendre à se relever ensuite. Et dans ce cas, seul l’être est véritablement souverain de l’instant où il mesure que sa chute est si douloureuse qu’il va décider d’apprendre à se tenir debout. Car même si vous, à côté, vous cherchez à le préserver de la chute, vous constaterez le plus souvent qu’il va rejeter votre aide, votre conseil, pour expérimenter lui-même tous les aspects de cette erreur afin d’envisager une autre façon d’être ou de faire par la suite.
L’erreur est le propre de la nature humaine sur Terre. L’homme est venu pour la vivre, et ensuite la transcender en découvrant la connaissance manquante libératrice.
Seulement, il a deux façons radicalement différentes de chercher cette connaissance : par l’intérieur de lui-même, ou dans le monde extérieur.
La façon externe est éminemment plus longue et surtout beaucoup plus hasardeuse pour trouver la bonne solution, essentiellement par le fait que même posée sous les yeux de celui qui cherche, il va la repousser tellement cela le trouble. En effet, le logion 2 de l’évangile de Thomas, le premier de tous les évangiles écrit entre 19 et 36 après J.-C. (cf. ouvrage La Bonne Nouvelle, vol.2, Editions Croix du Salut, 2019) exprime : « Que celui qui cherche soit toujours en quête jusqu’à ce qu’il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera dans le trouble. Ayant été troublé, il s’émerveillera et règnera sur le Tout ».
Autrement dit, le salut de la connaissance vient de l’intérieur, pas de l’extérieur. Les lois du piégeage d’énergie dans les isolants mettent en évidence qu’à l’intérieur du corps, à un endroit bien précis, le vortex dextrogyre de l’énergie d’une vérité absolue est piégé par le vortex lévogyre d’une fausse vérité ou d’une vérité relative (cf. le jeu In-Torus qui matérialise bien ce piégeage des deux vortex conjugués).
Ce processus, qui peut paraître à priori injuste, puisqu’il occulte la clé de connaissance à découvrir, s’avère au final juste puisqu’il conditionne l’être à appliquer la vérité universelle en osant lâcher et tourner le dos à la vérité relative. Pour extraire la partie dextrogyre, source de la quête de connaissance, il est impératif de faire tomber en premier les manteaux électromagnétiques lévogyres faisant écran ou carapace à cette quête de vérité. C’est là tout l’objet de la philosophie initiatique pythagoricienne des origines, et que nous avons repris aujourd’hui en la prolongeant : surtout ne faire aucun raisonnement mental, mais conduire intérieurement l’impétrant qui cherche, à ce qu’il soit débarrassé, physiquement et énergétiquement, des manteaux perturbateurs.
Comme cette expérience philosophique l’a amplement démontré de manière constante avec des milliers d’Amis, ces manteaux sont constitués des peurs des autres, des modèles du monde des autres, des jugements des autres et des projections d’énergie des autres.
Tant que la connaissance n’est pas trouvée intérieurement, et pratiquée ensuite dans le quotidien, l’être va trébucher dans sa vie et commettre des erreurs. Plus il sera sanctionné et stigmatisé pour ces erreurs, plus il développera des écrans de sous-personnalités pour survivre, mais sans être le moins du monde véritablement vivant et joyeux.
En effet, la mise en garde incitant à appliquer les connaissances découvertes a toujours été présente dans les anciennes écoles de sagesse, à commencer par la première d’Occident qui a été l’école philosophique pythagoricienne de la Magnia Grecia à Crotone en Calabre italienne. Les vers dorés rectifiés de cette période-là (cf. La Bonne Nouvelle, vol.2, 2019, éditions Croix du Salut) expriment les arguments suivants :
« Fais ce que tu as découvert ne point te nuire ; et certes réfléchis avant d’agir ; mais réjouis-toi surtout. N’accueille point le sommeil sous la douceur de tes yeux avant d’avoir examiné avec infinie bienveillance chacun de tes actes, paroles et pensées du jour. En quoi ai-je commis une erreur ? Qu’ai-je fait ? Que n’ai-je pas fait que je ne sache déjà et qu’il me fallait faire ? En commençant par le premier point, va jusqu’au bout. Et ensuite, si ce sont des choses disharmonieuses que tu as commises, la nature te punira de t’être écarté de ta vraie nature. Mais si tu as bien agi, envoie de la gratitude au Dieu immortel pour t’avoir guidé d’une main assurée ».
L’erreur n’est ici stigmatisée par personne en nom propre. S’il s’agit d’une connaissance connue qui ne serait pas appliquée, la vie se chargera vite de remettre l’impétrant dans le droit chemin s’il reste à l’écoute des signaux posés devant lui. On ne peut en vouloir à celui qui ne sait pas et qui doit passer par la découverte des lois cachées sous ses propres erreurs, et même à celui qui sait, et qui n’applique pas les lois universelles. La vie se chargera très vite de rappeler à l’ordre ce dernier.
Au final, on le voit ici, la situation habituelle qui vise à chercher la perfection en ce monde, et en même temps à stigmatiser celles et ceux qui font des erreurs, est totalement antinomique avec la nature fondamentale de l’être humain. C’est l’inverse qui est vrai. A chacune et chacun de ressentir maintenant en son intime la justesse de cette inversion.
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