
Pour trouver les sens des maux, cherchez peut-être l’essence des mots.
Pour bien appréhender ce que signifie vraiment la violence et apprendre à en sortir, il convient tout d’abord de redéfinir ce qu’une émotion implique. Une émotion qui surgit chez un individu le met en mouvement pour lui faire découvrir une connaissance non encore acquise. Et lorsqu’elle est finalement intégrée, un apaisement nait et une vue plus juste des évènements de sa vie prend alors place. Autrement dit, comme nous l’avons décrit dans le post#6 sur la vérité, dès qu’une vérité relative s’impose au détriment d’une vérité absolue, une émotion perturbatrice commence à emplir l’être d’une eau trouble qui va faire son chemin dans le corps de l’homme, de la même manière que l’eau d’un fleuve qui n’attend que la sortie de son lit pour inonder le monde extérieur. L’expérience philosophique pythagoricienne valide qu’il n’existe uniquement que cinq émotions de base :
La première d’entre elles, et la plus fondamentale de toutes, est l’attachement, lorsque tout un chacun choisit de s’attacher aux objets ou sujets de ce monde. Par exemple, une personne, voire vous-même, vous pouvez vous attacher à manger un carré de chocolat.
La seconde émotion de base, dérivée de la première, est le désir exacerbé ou castré. En effet, passé l’attachement au carré de chocolat, vous pouvez ressentir un désir trop intense et manger la tablette entière.
La troisième émotion de base qui en découle est la confusion. Car une fois avoir expérimenté une crise de foie après avoir avalé une tablette de chocolat toute entière, qui n’a pas expérimenté l’état de confusion de celle ou celui qui se dit que le chocolat était bien délicieux, mais qui ne comprend pas pourquoi, s’il était si bon, son foie a réagi de façon aussi antagoniste en créant une crise ?
La quatrième émotion de base qui va suivre la confusion est le trouble. Passée la crise de foie, vous allez dire à qui veut l’entendre à l’extérieur que c’est fini, que vous avez compris les effets et limites du chocolat sur votre organisme. Et pourtant, le dos tourné, la personne impliquée ou vous-même allez vous jeter une nouvelle fois sur une tablette de chocolat…
A ce moment-là, le trouble ne manque pas de vous saisir, et vous passez dans un mode à deux facettes, une facette qui dit blanc et l’autre qui fait noir.
Et c’est là que surgit la dernière des émotions de base : celle qui constitue le cul-de-sac de la conscience, la colère. Au final de cette expérience d’attachement ultime au carré de chocolat initial, apparaît l’expérimentation de la colère de l’être qui s’emporte, soit avec lui-même en s’autodétruisant, soit en se querellant avec les autres, en déchainant une violence aux multiples facettes.
Pourtant, si usuellement nous avons l’habitude de nommer violence uniquement le dernier stade émotionnel atteint, c’est-à-dire celui de la colère, qui peut engendrer jusqu’à la persécution, l’idolâtrie ou l’exaspération, toutes les autres émotions de base sont en fait aussi des sources de violences.
L’attachement à quelqu’un peut s’avérer d’une grande violence, dans les mécanismes de jalousie ou dans les attachements affectifs par exemple. L’attachement au petit soi que l’on nomme orgueil est aussi une violence. Le désir dans sa forme extrême qu’il soit castré ou exacerbé est source de violence intérieure quand il vire à la gloutonnerie, ou de violence extérieure, surtout s’il est projeté sur l’autre dans un irrespect de nature sexuelle.
La confusion est violence, quand elle devient abus de pouvoir ou stratégie trompeuse et frauduleuse. Il en est de même pour le trouble quand il prend par exemple la forme d’un jugement ou d’un prêche.
Toutes les émotions de base se doivent d’être considérées comme d’une grande violence. Autrement dit, c’est bien l’ignorance d’une loi de ce monde, qui a généré le premier attachement qui est la cause première de toute violence.
Dans l’ouvrage Objectif bien-être (éditions l’Harmattan, 2009), nous avons ainsi balayé toutes les grandes familles d’émotions humaines existantes. Toutes sont le croisement d’une des cinq émotions de base avec chacun de nos trois instincts fondamentaux, l’instinct de conservation, qui est relié à la peur de mourir et qui concerne soi par rapport à soi, l’instinct social, qui est relié à la peur de l’inconnu et qui concerne soi par rapport aux autres et l’instinct sexuel, qui est relié à la peur de l’abandon et qui concerne soi par rapport à un autre miroir de soi.
Aux extrêmes de chacune de ces 5 émotions ou 5 piliers dégradant la qualité de vie d’un être humain, se trouvent ainsi 15 péchés capitaux majeurs (cf. Objectif bien-être), qui sont autant de limites ou de butées sur lesquelles chacun de nous peut se fracasser avec violence. La physique du stockage d’énergie dans les isolants nous démontre que la colère et les quatre autres émotions de base sont toutes des énergies colossales piégées dans la matière isolante de notre corps. Ce sont donc bien toutes des violences, au sens énergétique cette fois-ci.
Pour sortir de la violence, la seule solution durable est d’inverser la tendance aliénante issue de cette ignorance d’une loi de la vie. La vérité absolue correspondante est la clé de libération de la violence. Pour l’atteindre, l’être va devoir cheminer en sens inverse sur ce pont entre cinq rives que nous venons de décrire allant de l’attachement à la colère, en passant par le désir exacerbé ou castré, la confusion et le trouble.
Six voies attendent chaque être humain pour rebrousser chemin et atteindre la connaissance vraie. Seulement, uniquement l’une d’entre elles engendre toutes les autres : celle qui va permettre de discerner la fausse vérité ou vérité relative pratiquée auparavant.
L’expérience initiatique pythagoricienne met en évidence que, par le biais de nos perceptions intérieures, en voyageant dans les scènes de vie ayant causé ces émotions premières perturbatrices, nous allons pouvoir faire émerger la connaissance manquante, pour ensuite la mettre en application dans notre quotidien.
La première des voies est par conséquent la pensée juste. Elle s’applique à l’usage sage des mots, que nous retrouverons plus loin dans cette perle philosophique, pour passer d’un concept vrai à l’expression d’une parole juste. Grâce à la pensée juste, peut germer la vue juste des évènements. Ensuite, par le vécu de cette vérité naît l’action juste, source d’harmonie entre l’intérieur et l’extérieur de l’homme. A ce stade, il n’existe plus de différences entre que ce que l’être dit, ce qu’il pense et ce qu’il fait. La violence est absente. L’entretien de cette non violence permet alors de cultiver deux voies aux extrêmes. La première, tournée vers les autres, est l’attention juste. En effet, par la compréhension et l’expérimentation d’une vérité absolue, l’individu fait acte de tolérance vis-à-vis des autres qui n’ont pas encore trouvé en eux-mêmes cette vérité-là.
Et comme cette dernière ne peut être plaquée sur les autres comme lors d’un prêche, il pratique avec conscience une attention juste envers eux. La seconde est le reflet d’une compréhension majeure des processus de connaissance : ces derniers ne peuvent être atteints que lorsque l’être est tourné vers l’intérieur de lui-même, et non vers l’extérieur de soi. Bien peu de personnes savent que le canal de communication le plus rapide et le plus sûr entre deux êtres passe, non pas par une voie extérieure quand ils entrent en relation, mais par l’intérieur de chacun d’eux !
Cela oblige ainsi chacun à se hisser vers son âme, à se relier à l’âme de l’autre considéré comme un Ami (post#5 l’amitié, l’amour et la compassion), puis à redescendre avec une bienveillance infinie ensuite via l’âme de l’autre jusqu’à son corps pour n’être capable de lui partager que beaucoup d’amour et rien d’autre.
Nous avons là, la définition même de la méditation juste, la sixième voie, la plus ultime d’entre elles, celle qui permet de communier avec l’autre plus que de communiquer avec lui, de le connaître de l’intérieur au lieu de l’entre-apercevoir de l’extérieur.
Au final, face aux 5 émotions de base perturbatrices, l’homme pourra expérimenter 6 voies justes : l’attention juste, l’action juste, la parole juste, la pensée juste, la vue juste et la méditation juste. A partir de là, naitront 5 émotions positives qui sont respectivement : le détachement, le besoin juste, le discernement, la pureté et l’apaisement.
En d’autres termes, la violence ne peut se traiter définitivement qu’en dépassant la vue juste et en atteignant l’espace de méditation juste qui produit la connaissance juste, c’est-à-dire l’accès au logos des pythagoriciens où se manifeste le Créateur divin de chacun. La connaissance juste est piégée dans la matière isolante du corps, comme par exemple l’énergie de la colère qui en obscurcit l’espace.
Il est illusoire de vouloir traiter définitivement la violence seulement par l’attention juste, l’action juste, la parole juste, la pensée juste, et la vue juste. Les méthodes internationales existant dans ces domaines, comme la Communication Non Violente, ou CNV de Marshall Rosenberg, ont déjà amplement fait la preuve de leurs limites. Libérer la violence ne passe ni par le mental lumière, ni par l’émotionnel électron.
Il y a bien là, nécessité de passer par une œuvre initiatique sur la matière du corps, une œuvre spirituelle d’amour-compassion qui conduit à l’expression d’un véritable bien-être et art de vivre sacré, celui qui est à la base de toute philosophie. Comme toutes les violences activent des automatismes de survie mis en place par le système nerveux, et qu’il est nécessaire d’aller déloger dans la matière les colossales énergies emmagasinées dans le corps pouvant atteindre l’énergie d’une réaction nucléaire en un point, la première priorité dans le traitement de la violence va consister à aider tout être à se dépouiller de ses anciens manteaux. Il est nécessaire qu’il se libère des charges humorales électromagnétiques prises des autres, des charges électroniques qui représentent le champ de Pinel H3 astral pollué par les modèles du monde des autres, les peurs des autres, les jugements des autres et les projections d’énergie des autres (post#7 personnalité ou être souverain).
Le dépouillement des manteaux se fait avec l’aide d’un initiateur qui manifeste le souffle de l’Esprit saint, et qui agit avec amour lors un massage complet du corps, le massage neuroendocrinien spécifique MIEL®. Ce dépouillement est appelé « la circoncision en esprit » dans le logion 53 de l’évangile de Thomas des Nazôréens. Il conduit à l’union sacrée du masculin et du féminin dans « la chambre nuptiale », exprimée au logion 104. Ce massage MIEL® permet de traiter les plus grandes colères (des hypothyroïdies à commande surrénale), qui activent surtout le circuit des instincts, la branche astrale des plans de conscience, et malheureusement pas le circuit qui relie la créature humaine à son âme.
Quand la colère est en voie d’être dissipée, il convient de tout faire pour aller vers la sortie « eau » des émotions, l’eau des pleurs. Conduire l’être dans une initiation rouvrant les portes bloquées de certaines glandes endocrines est crucial. Voilà pourquoi, le deuxième circuit à libérer, après le circuit astral, s’avère être le circuit mental. Il est ainsi nécessaire de découvrir la vérité relative à abandonner pour aller vers la vérité absolue ainsi que les lois d’harmonie qui signent le passage vers le Logos. La deuxième priorité est donc, pour tout être humain, de vivre une initiation ésotérique jusqu’à atteindre son âme.
Elle impose de faire un certain type d’expansion de conscience comme l’ŒIL®, pour toucher et suivre son enfant intérieur, fusionner avec son opposé intérieur afin d’atteindre un état d’androgynie propice au lien direct avec la connaissance. Autrement dit, toute violence a bien pour origine la non réalisation de son couple intérieur ! Cette prise de conscience intime et majeure va ensuite, par voie de conséquence, demander d’entretenir ses hygiènes de vie afin de rester bien en lien avec son âme au quotidien. La troisième priorité des philosophes pythagoriciens est donc de développer 5 types d’hygiènes de vie en lien avec les 5 éléments. Ce sont les A.R.T.® (Arts Régénérateurs Transcendants) correspondant aux pratiques pythagoriciennes Y.G.I.Ei.A.®(Yudor-l’eau, Gaïa-la terre, Idéa-l’éther, Eile-le feu, Aer-l’air).
Toute violence a pour origine l’ignorance d’une loi de ce monde. Une ignorance ferme les portes chakras, et les glandes endocrines envoient un influx nerveux pour permettre au corps de s’adapter en mode survie (système endocrinien).
En effet, se crée un premier manteau nerveux pour survivre (système reptilien cérébral). Puis, s’effectue la génération d’un second manteau hormonal pour vivre.
Enfin une interface avec le monde extérieur est nécessaire: le troisième manteau digestif émotionnel et mental permet alors de s’adapter (système limbique et cortical).
Sortir de la violence n’est donc valide qu’en faisant une démarche spirituelle et non pas une thérapie qui s’avère insuffisante et limitée…, puisqu’il y a nécessité de se reconnecter à son âme et à son Créateur.
Par extension, les pratiques astrales et mentales de la plupart des thérapies sont génératrices de violence. De plus, comme toute violence collective ne peut se résoudre qu’en traitant la violence individuelle, il n’existe que la voie initiatique individuelle qui permette de faire évoluer les situations pour aller vers une paix durable pour tous et sans contrepartie pour l’entourage.
Puisque c’est par la pensée juste que nous pouvons commencer à nous libérer des plus grandes violences, observons maintenant la violence subtile cachée derrière certains mots, certaines tournures de phrases exprimées au quotidien autour de nous. Comme cette violence réside essentiellement dans celle des néologismes, des euphémismes, des sophismes ou des oxymores, faut-il vraiment les mots dire ? Ou, faut-il les maudire, ces mots-là et les autres, ceux qui sont déjà par nature déconnectés des vérités absolues ? La guerre des mots, naguère des mots chargés de sens, aujourd’hui des maux dans l’indécence…
Voyons le sens de ceux-ci pour tendre vers plus de discernement et de justesse.
Les néologismes sont des mots inventés que personne ne sait définir, sauf une minorité agissante qui les comprend en interne et les véhicule, soit pour créer un nouveau sens, soit pour provoquer de la confusion et les employer en tant que langage hypnotique. C’est l’exemple du terme « complotiste » inventé à l’origine par des comploteurs et leurs complices juste après l’assassinat du président des USA, John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas. Cela a eu pour objectif de contrôler autant les conformistes conservateurs peureux et les consommateurs inconscients égocentrés, que les désobéissants éveillés qui s’interrogeaient sur la réalité d’un complot concernant ce meurtre.
Les euphémismes, sont des mots faits pour cacher une violence, pour atténuer une réalité déplaisante, sale ou sordide, pour éviter des termes malheureux, cacher les réalités tendancieuses en désignant une partie pour le tout, en particulier autour de la sexualité, de la maladie, de la mort ou du handicap (exemple : elle nous a quitté). Ils cachent souvent des sujets, des thèmes importants à aborder, contrairement aux litotes qui valorisent le propos au lieu de l’atténuer (exemple : ça ne sent pas bon).
Les sophismes sont ces glissements de sens à la logique fallacieuse, uniquement employés dans le but de tromper le destinataire. La philosophie se consacre depuis toujours à leur démantèlement, et particulièrement de nos jours en cette période de Covid 19 où ils sont omniprésents. En dehors des classiques successions de syllogismes (ex : le ridicule ne tue pas. Ce qui ne nous tue pas nous rend fort. Donc le ridicule nous rend plus fort), des épouvantails rhétoriques, des sophismes par associations d’idées, des fausses analogies, nous trouvons :
Les arguments d’autorité (« le Conseil Scientifique de la Haute Autorité de Santé a toujours raison ». C’est forcément vrai puisque c’est de la science. C’est forcément vrai puisque cela provient d’une autorité qui est très haute et qui veille à votre place sur votre santé, parce que vous ne pouvez pas y veiller tout seul par vous-mêmes...)
Les arguments d’émotions qui appellent à la flatterie, à la pitié, à la théâtralité, au ridicule, qui conduit à la perception d’une chose odieuse et inacceptable, au chiffon rouge de la colère pour nuire à la capacité de raisonnement, au jugement. Systématiquement, dans tous les mots induisant des jugements, comme pour le néologisme de « complotiste », les termes de terroriste ou de secte, « c’est celui qui dit qui est ». Autrement dit, c’est celui qui juge l’autre en le pointant du doigt qui est le plus blessé des deux, qui complote, qui terrorise, qui emploie des mécanismes sectaires pour anéantir celui qui le dérange.
Les arguments d’ignorance (« Je ne peux pas expliquer les maladies dont souffrent les personnes depuis mars 2020. Alors c’est sûrement un virus naturel qui en est responsable »).
Les arguments d’observation absente (« les virus du Covid 19 et du HIV tuent ». Où peut-on réellement valider ce propos, même après un an de recherches et d’observations sur le sujet, où rien n’est vraiment scientifiquement validé, et démontre des incohérences notoires ? Et ceci malgré de nombreuses primes offertes pour celles et ceux qui seront à même de valider cette assertion scientifique importante en isolant le virus et en montrant ensuite sa seule nocivité).
Les arguments de généralisation (pour environ 7/10 000 personnes testées positivement au Covid 19, le masque pour tous est imposé).
Les arguments de manipulation des probabilités (apparition d’une « pandémie » de Covid 19, alors que le seuil pandémique habituel employé dans le passé n’a pas été atteint, et qu’il a même été abaissé pour le transformer en pandémie).
Les arguments de cause discutable (« le SIDA provient du HIV » : cela reste à prouver, surtout en n’ayant toujours pas concrètement isolé le virus HIV !).
Les arguments de confusion de sens (« HIV implique SIDA » : non, pas nécessairement, puisque la définition du SIDA est à géométrie variable selon les pays du monde).
Les arguments de raisonnement circulaire (Le Covid 19 implique de mettre des masques et de faire des tests PCR, ce qui induit des problèmes au cerveau, des maux de tête, des problèmes respiratoires et des problèmes d’inflammations, ce qui implique au final que le Covid 19 devient indirectement présent).
Les arguments de solution parfaite, valables pour tous (comme celui de véhiculer l’illusion de vaccins universels, alors que les individus ont tous un système immunitaire HLA différent de celui des autres).
Les arguments de renversement de charge de la preuve (comme « les causes des dégâts des vaccins qui sont à prouver par les parents des enfants handicapés à vie qui en sont atteints » et non par les personnes compétentes pour en établir la preuve, ou bien comme « les firmes vaccinales qui sont exemptées de payer les dégâts des effets indésirables des vaccins sur les individus », au dépens de l’Etat garant de la gestion des finances des contribuables et des entreprises conduites par ces mêmes individus).
Les mots hypnotiques qui s’adressent à l’inconscient collectif (comme le mot « démocratie » qui n’a jamais existé dans l’histoire humaine et qui est contraire aux lois de la nature humaine (post#9), et l’ensemble des mots à valeur pseudo-politique, du style de ceux employés dans la langue de bois).
Les oxymores sont des mots contradictoires juxtaposés pour créer la surprise ou la confusion chez le lecteur, pour rendre compte de l’absurde dans une construction aigüe, émoussée et folle. Ce sont des mots manipulatoires très employés dans les milieux de pouvoir (une tendresse bestiale, une guerre propre).
Dans tous les cas, il convient de savoir lequel des deux termes de l’oxymore récupère l'autre, le domine.
Par exemple, « Communiquer en période de Covid 19 est une luxueuse austérité d’une exceptionnelle banalité quand elle est vue au travers de la libre servitude d’une illustre inconnue affreusement belle enfermée dehors dans sa façon de communiquer avec un jeune vieillard. C’est le mal nécessaire du seul choix d’une distanciation sociale facultatoire réduite au maximum, surtout après avoir mis son masque à ras ».
Cette phrase pleine de 11 voire 12 oxymores si l’on prend « facultatoire » comme un néologisme de contraction des deux mots « facultatif » et « obligatoire », suggère bien la violence austère d’un acte à faire pour communiquer en période de Covid 19. C’est un acte devenu banal depuis le début du confinement, même s’il est vendu comme exceptionnel. Cet acte n’est pas une liberté mais une servitude. Il s’applique à toutes les femmes, surtout celles que la beauté dérange, même s’il sous-tendrait que celles qui sont illustres en seraient libérées par une forme de passe-droit.
C’est la situation d’une femme a priori libre dans son environnement mais comme retenue par un subtil enfermement. Cette femme s’apprête à partager avec un vieillard qui ne fait pas son âge et qui se situe avec elle.
L’acte à poser est jugé mauvais par essence, mais vendu comme une contrainte nécessaire et indispensable, puisque le choix d’une autre option n’existerait pas. Cette action vendue ainsi de façon hypnotique par autant d’oxymores juxtaposés, même si elle semble un luxe que chacun pourrait prendre librement, signale bien au contraire l’action volontaire d’une mise à distance minimale alors que les protagonistes cherchent le contact social, une distanciation qui n’est plus facultative mais obligatoire, à condition de s’être au préalable fardé de son masque à raz en lieu et place de son mascara. L’hypnose fonctionne bien, parce que justement un texte positif caché sous les oxymores en réduit l’impact.
En d’autres termes, voici la violence réelle telle que véhiculée, s’il n’y avait pas eu d’oxymores :
« Communiquer en période de Covid 19 est une austérité d’une grande banalité quand elle est vue au travers de la servitude d’une belle inconnue enfermée dans sa façon de communiquer avec un vieillard. C’est le mauvais acte imposé d’une distanciation physique obligatoire réduite au minimum coupant du lien social, surtout après avoir mis son masque à ras ».
Alors que la phrase hypnotique, libérée des contraintes de manipulation inhérentes à l’oxymore, est la suivante : « Communiquer en période de Covid 19 est un luxe exceptionnel quand il est vu au travers de la liberté d’une belle femme illustre communiquant de façon ouverte avec un vieillard paraissant très jeune. C’est s’affranchir du mauvais acte d’une distanciation physique réduite lorsqu’elle devient facultative, afin de créer du lien social, surtout après avoir mis son mascara ! »
Et voilà pourquoi parfois dans ce cas, des mots contenants comme ces mots « valises » dévalisent !
La violence primordiale, qui a sans cesse pour origine une ignorance des lois de ce monde, s’inverse quand la pensée devient claire et universelle. Cette pensée juste unifie le corps et le mental en évitant que le mental pense à une chose tandis que le corps en fait une autre. Elle évite de vagabonder en de multiples développements. Elle est l’expression d’une pensée vraie, une pensée qui a devoir être rectifiée pour passer au travers de la parole.
Cette pensée visera donc une mise en pratique de la loi véritable, une fois qu’elle devient connue. Cette rectification, comme nous venons de le voir, concerne autant le fond (une connaissance manquante à découvrir de façon initiatique), que la forme. Et la forme concerne des formules de style sans néologismes, ni euphémismes, ni sophismes, ni oxymores, en clair avec une parole juste. La parole juste est parole guérisseuse. Elle demande aussi de dire les vérités absolues de façon identique à tous, sans déformer, calmement, de façon douce et aimante, en étant connecté à la conscience supérieure de chacun, et en respirant consciemment. Elle requiert enfin de dire les vérités sur la base de témoignages selon le degré d’initiation de chacun. Parfois, elle suggère de faire silence et d’écouter consciemment et avec bienveillance ce que l’autre a à dire.
Elle demande ensuite d’établir une action juste pour déboucher très concrètement sur une attention juste à l’égard des autres. En matière d’action juste, cela concerne le respect de la vie, une alimentation et une marche supra-consciente, des soins du corps, de l’habitat et du mode de vie. Mais l’action juste touche aussi la générosité et le partage, le respect de l’individualité comportementale. Enfin, le respect de l’intégrité sexuelle, une sexualité sacrée du couple dans l’engagement à long terme, sont évidemment essentiels.
En matière d’attention juste, il s’agit d’être présent, de rendre l’autre présent, de le nourrir d’attentions, d’apaiser la souffrance de l’autre, de le regarder profondément.
Une fois la pensée juste installée, la vue juste peut faire son apparition. Avec une absence de toutes les vues relatives, une reconnaissance des liens de cause à effet et des concepts mentaux positifs à entretenir, l’être peut alors expérimenter la méditation juste en toute constance et sérénité. La non violence, ahimsa en sanskrit, devient réalité pratique, et mode de vie à la fois. Augurons que cette non violence soit de plus en plus présente autour de nous dans les années à venir par une culture de l’intériorité philosophique nécessaire à avoir. Car, force est de constater que nous avons bâti au XXIème siècle l’humanité la plus violente de l’Histoire humaine, une génération d’humains la plus décalée de toutes des lois de la nature (Physis en grec). A partir du renouveau de la véritable philosophie, un mode de vie connaissant, dans le bien-être et l’art de vivre pourra s’installer durablement.
La violence sera alors considérée comme un lointain souvenir.
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