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Perle Philo.#5 : L’amitié, l’amour et la compassion

Dernière mise à jour : 24 janv. 2021




Pour trouver les sens des maux, cherchez peut-être l’essence des mots.

L’amitié, l’amour, la compassion sont peut-être les trois mots les plus employés de nos jours, et pourtant les trois les moins expérimentés dans leur sens véritable. Cette affirmation pourrait paraître péremptoire tant chaque être humain a une opinion, une perception des choses, une pratique concernant ces trois expressions. Et c’est bien là où le bas blesse, tant la vision relative, la définition personnelle que chacun en a diffère. Combien de films, de chansons, d’histoires sont émaillées de blessures d’amour et d’amitié, de prétendues attitudes compassionnelles, alors que pourtant, comme nous allons le voir, ni l’amour, ni l’amitié, ni la compassion vraie ne peuvent induire de tels maux.

Une fois encore, la nécessité est bien là que pour trouver les sens des maux, il faille chercher l’essence originelle de ces trois mots.


L’origine du terme Ami est pythagoricienne. Ce mot était au centre de toute la pratique de cette confrérie née à Crotone il y a 25 siècles, dans la Grande Grèce antique, aujourd’hui la Calabre italienne. Il s’agissait d’une capacité de mise en relation entre deux êtres qui passait, non pas par le biais du comportement, des émotions ou du mental, mais directement dans un lien d’âme à âme. Qui est en capacité de pratiquer cela aujourd’hui ?

Certains s’imaginent parfois être amis parce que leurs comportements, interface entre eux et le monde, sont en accord. D’autres se perçoivent amis par une même résonance émotionnelle partagée. D’autres encore se prétendent amis parce qu’ils échangent les mêmes pensées ou les mêmes valeurs. Pourtant, aucun d’entre eux ne vit la véritable relation d’amitié telle qu’elle était expérimentée à l’école pythagoricienne des premiers philosophes.

En effet, la relation d’amitié présupposait une œuvre intérieure sur soi, un dépouillement tel qu’il permettait la mise en relation intérieure entre deux créatures par le biais de leur âme solaire.

Par l’initiation ésotérique à la Gnose spirituelle, l’impétrant apprenait à se défaire des champs de force perturbateurs qui le coupaient du lien à son âme solaire. La pratique initiatique, aujourd’hui mise à jour, met en évidence que ces différents champs ne sont qu’au nombre de quatre : les peurs des autres, les modèles du monde des autres, les jugements des autres et les projections d’énergie des autres (comme celles existant dans les relations sexuelles ordinaires). Chacun de ces quatre champs dérivés, induits par l’autre, sont ainsi de nature à dévier la trajectoire qui permet à la conscience de la créature de se relier à son âme sur le fil de la vie.

Que ces champs déviants soient d’ordre comportemental, émotionnel ou mental, ils constituent des barrages sur la voie royale qui conduit chaque être à son âme. L’expérience initiatique pythagoricienne valide cela systématiquement de manière constante. C’est ainsi que la méthode philosophique devient réellement scientifique, statistique et reproductible.

Tout Passeur d’âme® philosophe pythagoricien a intégré cela quand il accompagne un Ami sur les rives solaires de l’âme (cf. l’ouvrage Passeur d’âme®). L’impétrant va devoir, par conséquent, se défaire de ses carapaces, comme d’anciennes peaux plaquées par d’autres et acceptées à l’origine pour des raisons qu’il devra trouver lui-même, sous la guidance bienveillante de l’initié pythagoricien.

Enlever les anciens manteaux, pratiquer cette circoncision en esprit (Evangile de Thomas, Logion 53), demande nécessairement une œuvre corporelle spécifique, un massage intuitif énergétique et libérateur (M.I.E.L.®) de nature neuroendocrinologique, apte à le délivrer des champs perturbateurs piégés en lui. Ce type de massage utilisant le souffle de l’Esprit saint, et déjà pratiqué il y a 25 siècles, est à nouveau d’actualité.

Vus les niveaux d’énergie piégés dans le corps globalement isolant, l’apport d’un initié manifestant une véritable compassion est indispensable. Par cette œuvre de dépouillement, les vérités relatives vont pouvoir être extraites du corps de l’impétrant et être mises à la terre lors du massage M.I.E.L.®. Elles vont permettre ainsi à la vérité absolue, occluse au fond de ce réservoir de matière, d’émerger à la surface dans une prise de conscience spontanée salvatrice. Il s’agira ensuite de guider celui qui vient juste d’être initié autour de cette vérité maintenant découverte pour qu’elle soit transmise en direction de son âme (appelée aussi supra conscience). Par une ouverture à l’expansion de conscience intuitive libératrice (O.E.I.L.®), l’âme solaire va s’enrichir de l’expérience vécue, et la créature aura dorénavant la capacité de manifester une nouvelle pratique dans sa vie, une pratique vertueuse correspondant aux lois de la nature humaine fraichement découvertes.

Si l’individu manifeste cette nouvelle façon d’être, des cadeaux apparaîtront dans sa vie. Le canal le reliant à son âme, puis à son Créateur, restera ouvert, lui permettant de goûter à la confiance, à la sécurité et à la sûreté (post #4). Le libre arbitre créateur sera présent (post #3) à partir du moment où il assurera l’unique responsabilité qui lui incombe, c’est-à-dire celle d’entretenir le souffle de l’Esprit saint qui descend en lui (post #2). Il sera à même ainsi d’obéir à l’autorité véritable, celle de son Créateur, unique et personnel (post #1).

Si l’individu ne pratique pas les nouvelles lois universelles découvertes, une épée de Damoclès risque fort de tomber sur sa tête, sous la forme d’une expérience négative particulière, pour lui faire comprendre la leçon. Le lien à son âme sera interrompu jusqu’à ce que l’enseignement soit intégré.

Autrement dit, vouloir se relier à son âme n’est durablement possible que pour celle ou celui qui « marche la parole des vérités absolues ». Selon l’observation des Passeurs d’âme®, encore bien peu d’êtres humains ont atteint cette condition sur la planète Terre. Pourtant, l’expérience montre qu’avec les outils M.I.E.L.® et O.E.I.L.® la connexion à son âme puis à son Créateur est une approche très aisée à atteindre pour un enfant. Quand l’initié reste connecté à son âme par le fil de la vie qui le fait se relier d’abord à son enfant intérieur profond, puis à son opposé intérieur, la pratique de l’amitié au sens pythagoricien devient enfin possible.

D’après les enseignements donnés par Pythagore, dans l’espace solaire où sont toutes les âmes, tout un chacun peut apprendre à se relier d’âme à âme avec un être plus ou moins proche. Et c’est à ce moment-là qu’apparaît la magie de la vie, quand l’âme agit en lien avec une autre. La première observation est qu’un flux d’énergie, appelé à juste titre amour, relie les deux âmes. Ce flux est équilibré dans les deux sens entre les deux êtres. Ce n’est d’ailleurs qu’à ce niveau de conscience que ce lien peut se faire. En effet, les échanges sur les plans inférieurs, affectifs du plan émotionnels, ou sentimentaux du plan mental, ne sont assurément pas réciproques.

Mieux encore, l’expérience permet d’affirmer qu’envoyer de l’amour par le canal reliant une âme à une autre multiplie au moins par un million de fois la capacité d’ouverture du canal qui va ensuite redescendre l’énergie de l’âme solaire de l’autre à son corps. Autrement dit, ainsi, à distance, tout être humain initié a la possibilité de rentrer en relation d’âme à âme avec une autre personne, sans aucun effet de pouvoir, en étant simplement dans l’expression d’un flux d’énergie qui le relie de cœur à cœur avec son Ami.

Cette façon de procéder est vraiment la seule manifestation d’une relation d’amitié véritable. Tout un chacun qui a pu libérer le canal qui le relie à sa propre âme, peut, de façon aisée, se faire de véritables Amis autrement que sur « face de bouc », en entretenant le flux solaire d’échange d’amour avec leurs âmes.

L’expérience initiatique pythagoricienne révèle que cette supra-conscience solaire appelée âme, est un réceptacle temporaire contenant les connaissances sur plusieurs vies des vérités absolues expérimentées sur Terre. L’âme est co-créatrice d’un Créateur unique et éternel auquel l’initiateur pythagoricien ne va pas manquer de faire faire le lien à son initié, afin que ce dernier soit totalement autonome et maître de sa création, et aussi afin qu’il puisse dérouler sa véritable légende de vie. Tout l’objectif de l’initiation est là, donner cette capacité à l’autre de devenir son propre maître pour ne pas le rendre dépendant de senti-maîtres en tous genres. Car il faudrait une bonne centaine de ces senti-maîtres pour faire un bon maître….


L’amour est une énergie, une sève qui parcourt tout le vivant, et donc aussi le corps de l’être humain, comme elle le ferait dans le tronc d’un arbre qui aurait ses racines en terre, et ses branches s’élevant vers le soleil. De la même manière, le flux d’amour va circuler harmonieusement de la créature au Créateur en passant par son enfant intérieur vrai, son opposé intérieur et son âme solaire. A travers ce vécu intense, l’impétrant vivant l’initiation ressent la grande différence avec les notions d’affection et de sentiment qu’il a pu prendre auparavant pour de l’amour. Le doute n’est plus là, tant la différence est immense entre ces différents concepts. Et même si légions de films ou de chansons d’amour et d’amitié existent, quasiment aucun média n’aborde ces véritables notions, spirituelles au sens propre du terme. C’est la capacité du cœur à s’ouvrir plus ou moins grand, qui va ensuite conditionner la nature de ce flux d’amour. Et cet amour provenant du soleil a une source unique présente à l’intérieur des trous noirs de la matière. C’est la SOURCE d’amour Père, première partie de notre trinité holographique Père-Fils-Mère à laquelle les Fils créateurs que nous sommes viennent tous s’abreuver en bandant leur ARC pour déployer le BUISSON de lumière Mère de notre création dans l’espace-temps. Rappelons que le mot Père et le mot source sont les mêmes en araméen, et que cette source appelée « Quelle » en allemand, est la base de l’enseignement trinitaire chrétien Source-Arc-Buisson (même si la source Q représente chez les catholiques le texte religieux fondateur commun aux évangiles de Luc et de Matthieu, voir mes commentaires de la source Q dans « La Bonne Nouvelle » Vol.2).

L’amour est le fondement universel de construction de tous les mondes dont le nôtre.. L’amour est la base de tout.


Et c’est à partir de cette compréhension de l’amour que la notion de compassion peut naître véritablement. Certains auteurs ont traduit la compassion d’une façon trop littérale à partir de la notion qu’en ont développée les bouddhistes, une notion du « souffrir avec l’autre ». Mais, selon notre expérience, ce serait éminemment réducteur de n’en rester que là. Car cette vision empathique visant à seulement se syntoniser par résonance avec la souffrance de l’autre peut s’avérer être dangereuse à terme.

Pour nous, philosophes pythagoriciens, qui n’avons dans notre pratique qu’un seul outil, l’amour-compassion, être capables de discerner le sens profond de l’empathie et de la compassion est devenu un jeu d’enfant.

En effet, si par l’ouverture du cœur vous parvenez à capter la souffrance de l’autre, il vous est impérativement demandé de la mettre immédiatement en terre, pour l’échanger avec votre propre bonheur dans l’expression d’un flux aimant inconditionnel. Cette aptitude, appelée Tonglen chez les bouddhistes tibétains, une capacité du donner et du recevoir, est tout sauf mentale. Elle demande des aptitudes physiques et énergétiques d’ancrage véritable, comme celle de l’ouverture complète du méridien de la vessie à l’arrière des jambes (Médecine Traditionnelle Chinoise), pour être à même de mettre les charges de l’autre en terre (les 4 champs de force déviants cités précédemment dans ce post). Autrement dit, la meilleure définition de la compassion, c’est « l’empathie avec des jambes ». Rien ne sert d’être un aspirateur des charges de l’autre, comme le sont souvent naturellement les enfants très empathiques quand ils sont petits, ou les futurs parents quand ils apprennent la méthode haptonomique de communication Mère-enfant de Franz Veldman durant la grossesse. Si vous ne videz pas en continu le sac de l’aspirateur, il finira tôt ou tard à être plein. Cet état de fait risque d’engendrer une saturation conduisant à un burn-out final, ou à augmenter cette résistance au choc que l’on nomme résilience, mais qui à terme s’avère perverse car elle nous rend cassant par accumulation de carapaces, de blindages. Favoriser la culture de la résilience est une erreur fondamentale qui, par ignorance des lois de piégeage d’énergie, conduit à long terme à un renforcement du mal-être. Vous n’avez pas à être contenant comme cet aspirateur, juste à devenir passant, comme tout Passeur d’âme®, tout philosophe véritable se doit d’être au quotidien. C’est bien ce qui nous est délivré encore dans les commentaires de l’évangile de Thomas au Logion 42 quand il est dit « Soyez passant » (cf. mon ouvrage « La Bonne Nouvelle » Vol.2).


Par l’amitié, l’amour circule, et la compassion permet d’aider son prochain en toute situation, moyennant l’apprentissage des outils d’accompagnement de l’initiateur philosophe pythagoricien, comme les diverses traditions spirituelles l’ont pratiqué depuis bien longtemps maintenant (cf. « La Bonne Nouvelle »).

Aujourd’hui, le retour des écoles initiatiques ésotériques de la Gnose, comme celle de l’école pythagoricienne, et non celui des écoles gnostiques, passe par trois apprentissages distincts :

 celui de devenir un métaphysicien-conteur pour guider l’impétrant bloqué dans ses peurs légitimes,

‚ celui de devenir un enfant manifestant la joie et la compassion par la transformation intérieure,

ƒ celui de devenir un initiateur transcendant apte à guider l’autre dans toute situation pour l’amener à découvrir et expérimenter les vérités absolues sources de connaissance en lien avec son seul et unique Créateur.


Puissent toutes celles et tous ceux qui se réclament de toute fraternité aimante sur la Terre, une fraternité telle que brillamment rappelée dans les 216 pages de la troisième encyclique du Pape François « Fratelli tutti » sortie le 3 octobre 2020 à Assise, œuvrer dans un même sens, pour aider à la restauration des écoles philosophiques initiales utilisant la source d’amour, l’amitié et la compassion.

L’éveil de chaque être humain sur Terre est maintenant en jeu en ce tournant si crucial d’humanité.

Tous y ont droit, les petits comme les grands, les pauvres comme les riches, toutes les races, tous les peuples et toutes les traditions. Il est là le grand projet des Nations qui pourrait tous nous réunir.

Bien de cœur et d’âmes reliées.


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